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Comment le libéralisme a-t-il fini par être la victime de sa victoire prétendue ?
Hier, l’avenir était meilleur. À la fin de la guerre froide, la démocratie libérale et capitaliste de type occidental semblait le seul idéal viable vers lequel tendre pour les pays sortant du communisme  : la chute du Mur annonçait l’aube d’une «  ère de l’imitation  » et les espoirs de voir la démocratie se propager à l’ensemble de la planète étaient grands.
Aujourd’hui, chez les imitateurs, ce phénomène connaît un retour de bâton  : perçu comme un néocolonialisme, il a fait naître un ressentiment à l’origine du repli illibéral à l’œuvre en Chine, en Russie et en Europe de l’Est. L’absence de choix crédible hors de la démocratie libérale a déchaîné une contre-révolution.
Ivan Krastev et Stephen Holmes mettent au jour les ressorts de ce mouvement de bascule et nous permettent de comprendre les paradoxes de l’après-1989. Pourquoi, à l’Est comme à l’Ouest, certains ont-ils pu céder à l’illusion d’une fin de l’histoire  ? Pourquoi notre monde est-il désormais gagné par la marée montante si menaçante de l’«  anarchie  » illibérale et antidémocratique  ?
 
 
Ivan Krastev, un des penseurs actuels les plus écoutés, est notamment l’auteur du Destin de l’Europe (Premier Parallèle, 2017), traduit dans 17 langues. Actuellement président du Centre for Liberal Strategies à Sofia (Bulgarie), il a occupé la prestigieuse chaire Kissinger à la Bibliothèque du Congrès à Washington.
Stephen Holmes est professeur de droit à la New York University. Ses recherches portent sur l’histoire du libéralisme européen et les échecs de la libéralisation dans les pays postcommunistes. Il est l’auteur de Benjamin Constant et la genèse du libéralisme moderne (PUF, 1994).

Traduit de l’anglais par Johan Frederik Hel Guedj