Maison d'édition depuis 1857

NEWSLETTER

Si je mourais là-bas

Dominique Le Guilledoux

Acheter votre format
Commander selon votre format
Acheter24,00 €Version numérique14,99 €

Décembre 1994. L'Armée rouge bombarde la ville de Grozny, en Tchétchénie. Un nouveau Stalingrad. Un groupe de rebelles, enfermé dans le Palais présidentiel, se bat sous un orage de feu. L'acier pulvérise les maisons, les combattants, les civils. La neige recouvre les ruines fumantes. Nous sommes dans le dernier cercle de l'Enfer.
Yvan Nadège, reporter envoyé par un quotidien du soir, y débarque la peur au ventre. Il regrette aussitôt d'être venu. En compagnie de deux photographes, des allumés, il voit la mort fondre sur lui. Il oublie ses réflexes de professionnel, se terre, ramasse à la sauvette des bribes d'information. Poutant il retrouve son métier, stimulé par des héros modestes qui, sans lui, resteraient anonymes. Il est hébergé par Vakhran, un notable qui hait la guerre mais se refuse à quitter la ville agonisante. D'autres témoins lui offrent de quoi écrire ses papiers : Jahita, une paysanne qui a survécu à un massacre, des mères de soldats russes qui bravent tout pour avoir des nouvelles de leurs fils. Il rencontre une jeune championne de natation, Tatiana. Promise à une médaille olympique, elle a lâché l'entraînement pour rejoindre ses frères et devenir une redoutable snipper.
Yvan, écrasé par l'horreur des récits de ces survivants, en proie à des cauchemars, pourrait quitter Grozny. Mais il reste, comme s'il semblait prendre goût à un jeu mortel. Et si la prochaine bombe était pour lui ?

Né à Nantes, la quarantaine, Dominique Le Guilledoux a débuté à Presse-Océan. Il entre ensuite au service société de Libération et, depuis 1990, est grand reporter au Monde. Il a couvert les conflits du Kurdistan, de Tchétchénie, de Somalie et des Territoires occupés. En 1993, pour une série de reportages (Rencontres en France), il a obtenu le Prix Albert Londres.