Maison d'édition depuis 1857

NEWSLETTER

Les mendiants du ciel

Jean-Luc Barré

Acheter votre format
Commander selon votre format
Acheter27,40 €Version numérique12,99 €

L’aventure de Jacques et Raïssa Maritain constitue un parcours unique par son ampleur et son rayonnement. Centre de gravité de la vie spirituelle et littéraire pendant l’entre-deux-guerres, point de ralliement des générations perdues et refuge des poètes maudits, le couple tissa autour de lui le réseau d’influence le plus riche et foisonnant de l’histoire du xxe siècle. Disciples de Bergson et de Léon Bloy, confidents de François Mauriac, de Julien Green et de Jean Cocteau, amis de Péguy, de Mounier et de PaulVI, Jacques et Raïssa Maritain, convertis au catholicisme à vingt ans, se firent tous deux messagers de Dieu sur les routes du monde, «mendiants du ciel» au nom d’un nouvel humanisme chrétien.
Cette première biographie du couple révèle la trame même d’une réflexion touchant aux multiples domaines de la connaissance: une destinée d’errance et d’exil, de grandes amitiés et de combats souvent âpres contre l’injustice et les dérives du monde moderne, notamment celles de l’Église. C’est aussi la face secrète de la vie d’un couple qui nous est ici dévoilée. Unis par un amour fou et liés par un vœu de chasteté, les Maritain livrèrent leur existence à Dieu sans partage, au prix, pour Raïssa, de «la plus dure mort à soi-même», et, pour tous deux, d’une bouleversante solitude.
Unanimement saluée par la critique, cette biographie a reçu, lors de sa parution en 1995, le Prix de la biographie de l’Académie française et le Grand Prix catholique de littérature. Elle a été traduite en Italie et aux États-Unis.


Écrivain et historien, Jean-Luc Barré est l’auteur, entre autres, de François Mauriac, biographie intime, 1885-1940 (tome 1, 2009), ainsi que d’un livre d’entretiens avec Jean Mauriac, Le Général et le journaliste (2008). Fondateur de la collection «Témoignages pour l’Histoire» aux Éditions Fayard, il est aujourd’hui directeur de la collection «Bouquins» chez Robert Laffont.