Sans en exagérer la tristesse, il y a dans Gare Saint-Lazare une teinte légère de crépuscule, balancée par une sorte de nonchalance mélancolique parfois singulièrement gaie, comme un sourire du style, la merveille de l’écriture au service de la vie.
C’est un saut dans le futur (très) proche à mettre entre toutes les mains. La Déferlante est un ouvrage qui détonne.
La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
Une étude d’une grande rigueur, profonde et nuancée, qu’il sera difficile d’ignorer dans les débats d’aujourd’hui.
La mécanique qu’il met en place, soutenue par un humour décapant, des citations de Simone de Beauvoir et l’invention d’un meurtre, est irrésistible. Coup de coeur du printemps.
Une pure merveille.
Avec un humour corrosif et une plume acérée, l’auteur se glisse dans la peau et la tête de cette femme, et raconte comment sa vengeance se met en place. Un roman réjouissant, admirablement orchestré.
Qu’importe la madeleine, pourvu qu’elle convoque les fantômes : car de cet anodin, l’auteur tisse bientôt une magnifique symphonie du souvenir.