Sans en exagérer la tristesse, il y a dans Gare Saint-Lazare une teinte légère de crépuscule, balancée par une sorte de nonchalance mélancolique parfois singulièrement gaie, comme un sourire du style, la merveille de l’écriture au service de la vie.
La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
La mécanique qu’il met en place, soutenue par un humour décapant, des citations de Simone de Beauvoir et l’invention d’un meurtre, est irrésistible. Coup de coeur du printemps.
Une enquête scrupuleuse et novatrice.
Fils d’un député communiste, l’auteur se rappelle ses jeunes années à Montluçon, ville ouvrière, cité antique. Un roman puissant.
Mon fantôme, une fiction subtile et pleine d’esprit sur le paysage français de la fin des années 2010. L’élégance de la distance et de l’humour pour évoquer une foule
de préoccupations et maux contemporains.
Avec un humour corrosif et une plume acérée, l’auteur se glisse dans la peau et la tête de cette femme, et raconte comment sa vengeance se met en place. Un roman réjouissant, admirablement orchestré.