Un essai dense, fruit d'une centaine d'interviews, qui analyse la visibilité des personnes LGBT dans le paysage politique.
Qu’importe la madeleine, pourvu qu’elle convoque les fantômes : car de cet anodin, l’auteur tisse bientôt une magnifique symphonie du souvenir.
Comme on le demande à tout bon polar, on lit celui-ci d’une traite avant de se dire : « Ah, mince, c’était donc... » D’une habileté diabolique, l’auteur oblige son lecteur à se poser la question favorite des joueurs de Cluedo. Whodunit ? Qui a fait le coup ?
Ces confidences, et tant d’autres d'une rare finesse, Hélène Carrère d’Encausse les fait à Darius Rochebin, son compagnon de joutes intellectuelles, lequel ne lâche rien dans cette « conversation inachevée », relance, insiste, persiste. Un modèle d’entretien où les deux partenaires se mesurent à un haut et même niveau, un échange dont le lecteur sort un peu plus intelligent, la seule récompense qui vaille.
Un coup de projecteur puissant, servi par une écriture claire et précise.
Dans un essai exigeant et fouillé, Douce Dibondo analyse les origines et le poids de la charge raciale qui pèse sur les épaules des personnes racisées.
Dans un premier essai aussi brillant que foisonnant, l’écrivaine et podcasteuse afro-queer-féministe Douce Dibondo analyse en profondeur la charge raciale et le silence qui l’entoure.
La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
Une étude d’une grande rigueur, profonde et nuancée, qu’il sera difficile d’ignorer dans les débats d’aujourd’hui.
Qu'est-ce qui pousse ces femmes à s'enticher d'assassins d'enfants, de braqueurs ou de tueurs en série ? À travers les témoignages de Sandrine, Élisabeth, Sofia, Marie…qui jalonnent son enquête, Valérie Benaïm nous éclaire sur leurs motivations et leurs personnalités et, au-delà, interroge l'essence du désir féminin.
Exercice d’équilibre rigoureux qui rectifie, corrige, complète l’information sur une figure captivante qu’il ne s’agit pas de défendre mais de restituer avec nuance, cette biographie subtile est le portrait d’une femme de pouvoir et d’affaires dont le cap – établir et défendre son clan – ne dévia jamais.
Une enquête scrupuleuse et novatrice.
"La politologue livre une analyse percutante et fouillée du phénomène woke, une mine indispensable pour mieux comprendre la crise existentielle que traverse la gauche."