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Histoire de la littérature espagnole

XVIIIe siècle - XIXe siècle - XXe siècle

Jean Canavaggio

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Fruit d'un travail d'équipe, cette Histoire de la littérature espagnole entend combler une lacune: depuis près de quarante ans, aucune synthèse comparable n'a été publiée en France sur le sujet.
L'ouvrage traite exclusivement de la littérature péninsulaire de langue espagnole, selon un découpage en deux tomes qui comportent, chacun, une bibliographie raisonnée, une chronologie, un index des auteurs et un index des oeuvres.
Ni palmarès ni panthéon, cette histoire, qui se veut cohérente, est, comme il se doit, une construction. Si les interprétations proposées sont situées par rapport à un état des connaissances, les enchaînements opérés manifestent des choix: soit qu'on prenne acte du verdict des siècles, soit qu'on procède aux révisions Jugées indispensables.
Ce deuxième tome, en s'ouvrant sur le xviiie siècle, évoque, de Feijoo à jovellanos, l'éveil tardif de l'Espagne aux Lumières. Il s'attache aussi aux manifestations d'un plus ample renouveau: renaissance de l'esprit critique, invention de l'autobiographie, apparition d'une sensibilité «préromantique», régénération de la scène, essor de la presse.
Avec le XIXe siècle se produit une rupture. Dans le sillage du romantisme, essayistes, poètes, dramaturges, romanciers marquent les nouveaux enjeux, idéologiques et esthétiques. Mais le tournant décisif correspond aux années 70: en poésie, à la suite de Bécquer, et, par-dessus tout, dans le roman, dominé par Pérez Galdôs et Clarin.
Enfin, le Xxe siècle voit la poésie, le roman, l'essai, le théâtre emportés par un prodigieux élan créateur. Cet élan se dessine au lendemain de la crise nationale de 1898, incarné par Unamuno, Baroja, Machado, mais, également, par un Juan Ramôn Jiménez ou un Valle-Inclàn. Il se précise à travers l'apport d'un Ortega; à travers, aussi, l'épanouissement lyrique symbolisé par une génération, celle de 1927, que ne résume pas, si grand soit-il, le seul Garcia Lorca. Il se confirme enfin, depuis la fin de la Guerre civile, dans les multiples expériences où s'expriment les interrogations d'une Espagne tournée vers l'avenir.