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Un enfant regarde ses parents en train de s'aimer.

Sa vie durant, il restera le complice et l'exclu des amours d'autrui: enfermé dehors, ce Spectateur, doux et indifférent en apparence, sait à l'occasion se montrer violent jusqu'à la cruauté.

Serge Gautier est un ouvrier qualifié de la banlieue parisienne. Autour de lui, le décor ne cesse de changer. La banlieue campagnarde des années 30, avec ses arbres, ses prairies, se transforme en zone pavillonnaire avant de céder la place au béton des grands ensembles. Il s'agit bien d'un décor. Car pour Serge la vie est un cinéma permanent dont les autres ne sont que les acteurs. Pourtant, à force de scruter son entourage, Serge finit par exercer une sorte de fascination. Il devient alors un metteur en scène tout-puissant, maître de la vie de ses proches comme de sa propre mort.

Mythe exemplaire, le destin énigmatique de Serge Gautier peint l'effroi et l'émerveillement d'un homme ordinaire confronté au pouvoir destructeur de l'imaginaire.

Le Spectateur est le sixième volume du cycle des Banlieusards (Chroniques légendaires de gens sans importance).

A propos des Chats parallèles (1981):

" Pas commode de bâtir un roman avec des gens ordinaires dans des circonstances terre à terre! Zimmermann y réussit par sa seule écriture, justement: c'est elle qui donne son éclat et son charme à ce déroulement quotidien de petits événements chez de petites gens, qui infuse une étonnante poésie à ce réalisme social. "

Jean Clémentin (le Canard Enchaîné)

A propos de Chronique du Rien (1982):

" Il y a dans ce qui transparaît de lui, dans sa phrase amusée ou sombre, soudain allègre ou redevenue âpre, quelque chose de profondément fraternel, de généreux qui vous touche, vous ouvre à l'émotion et en même temps quelque chose de furieux qui me plaît bien. "
Michel Nuridsany (le Figaro)

" Le talent de Daniel Zimmermann, que les lecteurs des Chats parallèles retrouveront sans une ride, est dans la distance narquoise vis-à-vis de ses personnages. Il suffit de pincer un rien les lèvres en prononçant une syllabe pour que le rire naisse. "
Gilles Pudlowski (les Nouvelles littéraires)

A propos de La Légende de Marc et Jeanne (1984):

" Cette oeuvre construira son public, parce que celui-ci y trouvera son identité. Vous verrez, en le lisant, que la littérature se porte bien et qu'il nous appartient de le dire et de le montrer. "
Louis Porcher (l'Education)

" En ces temps où l'on parle de la résurrection du populisme, cela me paraît être un heureux renouvellement du genre que cette écriture syncopée, haletante, qui mêle la fleur bleue aux idées rouges, le sarcasme à la tendresse, la vérité à l'utopie. "
Paul Morelle (le Monde)