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La musique dans la prose française

des Lumières à Marcel Proust

François Sabatier

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Les évocations musicales qu?à travers les différents types de romans, nouvelles, contes ou journaux, voire la prose d?idée, un historien peut commenter, promettent toujours des leçons riches et variées, qui éclairent la littérature elle-même, mais aussi l?art et la société. L?impressionnante production littéraire du xixe siècle et du début du xxe, qui passe du romantisme aux différents réalismes puis au symbolisme ou à l?idéalisme... sans compter les personnalités d?exception qui échappent à toute classification, offre un merveilleux terrain d?observation à qui veut scruter l?histoire, la société ou l?homme à travers ses véritables rapports avec l?art. Qu?il fasse l?objet de discrètes allusions ou soit au centre de chapitres entiers, le propos musical porte un enseignement : est donc étudié ici, entre fiction, réalité (du journal intime à la chronique publique) ou réflexions éparses (de l?essai à la théorie), tout ce que les romanciers, en tant que témoins ou amateurs d?art, tirent du phénomène sonore et de sa mise en scène.

Cet ouvrage se fonde sur l?examen d?une quarantaine d?écrivains majeurs (Rousseau, Chateaubriand, Balzac, George Sand, Hugo, Zola, Huysmans, Gide, Proust?). Il débute dans la France des Lumières, à une époque où les écrivains concèdent à la musique une place active, aussi bien dans les habitudes sociales que dans les débats esthétiques ; il se clôt dans les années 1920, qui voient à la fois la publication des Faux-monnayeurs (aboutissement et fruit d?une conception qui se réclame de formules musicales) et la mort de Marcel Proust, dont A la recherche du temps perdu constitue un monument, également sous l?aspect des relations qui unissent musique et littérature.