Le scandale de l’affaire du collier de la reine dépasse largement l’imbroglio romanesque des liaisons dangereuses et des intrigues de cour où la politique, l’escroquerie et le sexe se trouvent étroitement mêlés. Evelyne Lever a repris toutes les pièces de ce véritable procès politique et interrogé les écrits du temps relatifs à cet événement pour nous livrer les clés de l’énigme.
Quel auteur dramatique aurait imaginé un scénario
mettant en scène la reine Marie-Antoinette et le cardinal
prince de Rohan, grand aumônier de France, avec une
bande d’aventuriers et de charlatans tels que Cagliostro ?
Le scandale dépassait largement l’imbroglio romanesque
des liaisons dangereuses et des intrigues de cour
où la politique, l’escroquerie et le sexe se trouvaient
étroitement mêlés.
Le retentissant procès qui s’ensuivit fut un procès
politique, mettant en cause le régime, la société et la
personne de la reine. Cette étrange aventure projetait
sous les feux de l’actualité une société aristocratique
isolée du monde extérieur, prête à n’importe quelle
extravagance pour échapper à l’ennui qui la délitait.
Révélée dans sa faiblesse, elle se profilait comme un
bouc émissaire à abattre.
Évelyne Lever a repris toutes les pièces de la procédure,
interrogé les écrits du temps relatifs à cet événement,
qui « remplit d’épouvante » le jeune Goethe « comme
l’aurait fait la tête de Méduse ».