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Cet ouvrage décapant invite le lecteur à réinventer l’universel démocratique pour mieux s’opposer aux tenants du « combat identitaire », car toute identité est une construction et le choc des civilisations n'est pas une fatalité.
Dans le contexte du néolibéralisme, et sous la pression idéologique de l’extrême-droite, l’identité s’est imposée comme l’horizon indépassable des démocraties. Il en résulte une sourde angoisse  : le marché, la globalisation, l’immigration menaceraient notre identité, notre culture. Or, cet essai mordant démontre que l’une et l’autre sont des illusions. Il n’est que des actes d’identification, politiquement construits, historiquement situés, socialement contradictoires, culturellement polémiques. La culture n’a jamais rien expliqué  : elle n’est pas la cause de l’action des hommes, mais son effet. Elle n’est pas une donnée, mais une production permanente.
Les conflits dits identitaires déchirent les cultures plutôt qu’ils ne les opposent les unes aux autres. Comment penser les raisons culturelles du politique sans être ni culturaliste ni identitariste  ? Une contribution majeure à la réflexion sur le sujet.
 
 
Jean-François Bayart, spécialiste de sociologie historique du politique, est titulaire de la chaire Yves Oltramare «  Religion et politique dans le monde contemporain  », à l’IHEID de Genève.