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L'Homme, une espèce déboussolée. Anthropologie générale à l'âge de l'écologie

François Flahault

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Si l'homme n'est pas fait d'une âme et d'un corps, alors de quoi est-il fait ? Il ne doit pas tout ce qu'il est à la biochimie, ni à son cerveau. L'explication n'est ni dans le tout-biologique, ni dans le tout socio-culturel. Il n'y a pas d'homme sans symbioses : l'homme vit avec (son père, sa mère, ses semblables de l'espèce Sapiens, ses institutions, son environnement naturel et culturel...). Encore faut-il exposer le foisonnement et la logique de ces liens et interactions qui le constituent.
Qu’est-ce que l’homme  ? Bien des idées préconçues, souvent anciennes, ont détourné du questionnement ou oblitéré des éléments de réponse, et les avancées actuelles des neurosciences cognitives ne remédieront pas seules à ce déficit de connaissance.
François Flahault trace une voie nouvelle  : l’écologie scientifique, qui étudie le vivant en relation avec ce qui le fait vivre, qui pense ensemble l’organisme et son milieu, ouvre à l’anthropologie générale un nouveau champ d’exploration. Nous commençons à savoir aujourd’hui ce que ce paradigme scientifique implique pour notre vie physiologique (l’air que nous respirons, ce que nous mangeons, etc.). Il reste à comprendre ce qu’il implique quant à notre existence psychique.
L’homme, en son activité psychique, est lui aussi soumis à la propension à vivre qui anime tous les vivants et aux contraintes de son environnement  : notre je est le fruit d’une symbiose complexe entre biologie, société et culture…
Cet ouvrage, mené sous la forme d’une enquête, met en œuvre une démarche inédite, qui articule sciences humaines et biologie et vise à appréhender ensemble le physiologique et le psychique. Il nous apprend comment nos manières d’être se forgent en amont de nos réflexions conscientes, le versant informationnel et cognitif de nos activités étant inévitablement sous-tendu par l’enjeu vital de nourrir le sentiment d’exister, avec les autres ou contre eux. Il montre enfin comment ce qui rend l’espèce humaine remarquablement adaptable et perfectible l’expose à des dérives et à un déboussolement.