Un homme vit une relation torride avec une jeune femme dont les opinions politiques sont diamétralement opposées aux siennes. Au même moment, il s’aperçoit qu’un mal mystérieux efface peu à peu son corps jusqu’à le rendre invisible…
Après Mon Fantôme (Fayard, 2023), premier roman drôle et poignant, Mehdi Ouraoui poursuit son exploration des fractures contemporaines. Dans ce nouveau roman, il capture l’ascension irrésistible de l’extrême droite et révèle le vertige de l’écrivain happé par un réel insaisissable.
Dans les années 2070, le monde a définitivement opté pour le confort et la sécurité, et de ce fait renoncé à la liberté. Seul ce qu’il garde dans le secret de sa conscience appartient encore à l’individu. Mais pour combien de temps ?
Avec ce roman d’anticipation, l'avocat Jean-Yves Leborgne explore ce que pourrait devenir un monde où bien des choses qui existent déjà aujourd’hui n’auraient qu’à s’intensifier pour virer au cauchemar.
Apprenti comédien au Cours Florent le jour, ouvreur au Théâtre Montparnasse le soir, Baptiste a sauté à pieds joints dans sa passion pour le théâtre. Se dévoilant sur scène pour mieux se découvrir en coulisses, Baptiste vit un rêve éveillé. Mais les projecteurs éclairent parfois ce qu’on préfère laisser dans l’ombre. Pour beaucoup, le théâtre est un remède. Mais un remède à quoi ?
Ce premier roman du jeune comédien Axel Auriant est une déclaration d’amour aux passions, une ode à la transmission, un hommage aux idoles, un lever de rideau sur une génération qui rêve encore à la possibilité d’un ailleurs.
Dans un monde dont les repères s’effacent, où les identités se confondent, où le temps ne semble pas toujours s’écouler dans le même sens, un fils se tient au chevet de sa mère en train de vivre ses derniers jours. Est-ce parce qu’il ne se résigne pas à la disparition annoncée de cette femme merveilleuse et irremplaçable qu’il est dans cet état ? Elle aussi, de son côté, semble perdre la tête. Mais ce qui pourrait passer pour de la démence n’est-il pas plus simplement une manière de façonner le monde à sa guise ?
Marc Lavoine est auteur, compositeur, interprète, comédien et écrivain. Chez Fayard il a publié L’homme qui ment (2015).
Acceptée aux Beaux-Arts de Cergy, la narratrice de CARNES quitte son Marseille natal pour le Nord-Est parisien. Un nouveau monde lui tend les bras, plus sororal, moins volcanique, où les débats sur l’inclusivité ont remplacé les sifflets misogynes. Mais où va se nicher la violence quand elle craint de dire son nom ?
Cagoles, prostituées chinoises, étudiantes vénéneuses et muristes émotifs : CARNES dresse un état des lieux brûlant de la vulgate féministe bourgeoise et de la manière dont la violence patriarcale subsiste derrière les postures de vertu.
Mère, artiste, enseignante, amante – en étudiant ce qu’être plusieurs femmes veut dire, Esquilles fait voisiner le magique et le trivial. Le résultat ? Une analyse précieuse de la richesse de la vie et de l’art, et un récit qui pleure la disparition d’un amour en même temps qu’il célèbre la naissance d’un autre.
Comment retrouver le chemin de la joie quand on est hanté par la perte ? Comment se montrer à la hauteur des espoirs et des maux que l’on cause ? Autant de questions pressantes soulevées par un ouvrage révélateur jusqu’à sa dernière page, écrit dans une langue audacieuse et d’une grande justesse affective.
Tokyo. 2018. Dans un Japon gangréné par l’homophobie, le narrateur, métis africain sans histoire et sans nom, épuise sa solitude au hasard d’une backroom de la mégapole. Mais quand on retrouve le corps de son amant dans l’une des cabines du sex club, les questions se bousculent. Comment retrouver la trace du coupable dans un demi-monde obsédé par l’anonymat ?
Désir, peur, exclusion, violence : L’Homme Camouflage est un roman d’un noir vibrant et un état des lieux sans concessions du racisme et de l’homophobie nippons, vus par les yeux de leurs premières victimes.
Le temps d’un été, dans une maison de campagne, entouré de femmes, le jeune Roger découvre les plaisirs du sexe et s’y abandonne sans la moindre retenue.
Drôle, provoquant et excessif, sans tabous, ce roman d’initiation à la sexualité fait figure de classique de la littérature érotique.
Infidélité, meurtre, vengeance : à sa première parution en 1874 les thèmes de ce recueil de six nouvelles valurent à l’auteur des menaces de poursuites pour outrage aux bonnes moeurs. Si le risque de procès semble plus faible aujourd’hui, ce livre emblématique n’en a rien perdu pour autant de sa puissance littéraire, comptant parmi les premiers à n’aborder ses personnages que par leurs actes, sans offrir au lecteur d’accès à leurs pensées, préfigurant en cela ce qui deviendra le behaviorisme cher notamment aux romanciers américains.