1969 : je rentre définitivement de Harvard. Mes travaux inspirent le projet de « Nouvelle Société » défendu par Chaban. Commence alors pour moi une carrière, aussi ingrate qu?exaltante, de réformateur.
Mon aventure est d?abord intellectuelle. Contre la sociologie critique dominante, je veux développer une sociologie positive, réaliste, fondée sur l?écoute des gens, afin de les aider à prendre eux-mêmes la responsabilité du changement. Me voici chef de commando à la tête d?un centre de recherches, dirigeant des enquêtes de terrain dans les écoles, les hôpitaux, les entreprises et l?administration.
J?ai essuyé quelques échecs, mais j?ai aussi montré qu?on pouvait réussir de vraies réformes à l?Equipement, à Air France, à la SNCF.
Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, je parcours le monde pour comprendre ce qui se passe derrière le rideau de fer, en Chine et bien sûr en Amérique, ma patrie d?adoption, qui, des années Johnson à la déroute de Nixon, paraît alors au bord de l?effondrement.
Passionnante, mais difficile époque pour qui s?acharne à penser à contre-courant...
Mon aventure est d?abord intellectuelle. Contre la sociologie critique dominante, je veux développer une sociologie positive, réaliste, fondée sur l?écoute des gens, afin de les aider à prendre eux-mêmes la responsabilité du changement. Me voici chef de commando à la tête d?un centre de recherches, dirigeant des enquêtes de terrain dans les écoles, les hôpitaux, les entreprises et l?administration.
J?ai essuyé quelques échecs, mais j?ai aussi montré qu?on pouvait réussir de vraies réformes à l?Equipement, à Air France, à la SNCF.
Dans les années soixante-dix et quatre-vingt, je parcours le monde pour comprendre ce qui se passe derrière le rideau de fer, en Chine et bien sûr en Amérique, ma patrie d?adoption, qui, des années Johnson à la déroute de Nixon, paraît alors au bord de l?effondrement.
Passionnante, mais difficile époque pour qui s?acharne à penser à contre-courant...