Après trente-cinq ans voués à déchiffrer, à enseigner, à combattre le cancer, Lucien Israël nous livre des conclusions inédites sur la nature de la maladie et sa place dans l'évolution des espèces et des individus: il nous propose d'autres façons de la comprendre et de l'aborder.
Eradiquer le cancer comme on l'a fait pour la plupart des maladies infectieuses, écrit le célèbre cancérologue, est illusoire. Car il s'agit d'une maladie liée à l'âge et à l'usure de nos défenses. Les cellules de notre organisme, qui accumulent les agressions au fil des années, n'ont que deux options: la mort ou la révolte, c'est-à-dire la transformation cancéreuse. Il n'est donc pas plus possible d'interdire le cancer que la vieillesse. En outre, explique Lucien Israël, les cancers ne sont pas le résultat de hasards génétiques, mais la réexpression d'un formidable programme de survie de nos cellules, hérité des bactéries qui ont triomphé de trois milliards d'années d'agressions, antibiotiques compris.
Ce que montre ce livre, c'est qu'on doit pouvoir obtenir vis-à-vis des cancers le même effet de prévention, de freinage et de contrôle que celui obtenu dans les pays avancés vis-à-vis de l'âge. Mais pour y parvenir, il faudra modifier profondément les stratégies thérapeutiques et l'abord même de la maladie. C'est dans cette perspective que l'auteur expose ses désaccords avec les vues et les pratiques ambiantes, et formule des propositions nouvelles qui rouvrent le débat.
Membre de l'Institut, professeur émérite de cancérologie, chef du service de cancérologie du C.H.U. Avicenne de 1976 à 1995, Lucien Israël est un cancérologue de renommée internationale. Outre de nombreuses publications scientifiques, il est l'auteur notamment de Cancer, les stratégies du futur (1989), de Vivre avec un cancer (1992) et de La Vie jusqu'au bout (1995).
Eradiquer le cancer comme on l'a fait pour la plupart des maladies infectieuses, écrit le célèbre cancérologue, est illusoire. Car il s'agit d'une maladie liée à l'âge et à l'usure de nos défenses. Les cellules de notre organisme, qui accumulent les agressions au fil des années, n'ont que deux options: la mort ou la révolte, c'est-à-dire la transformation cancéreuse. Il n'est donc pas plus possible d'interdire le cancer que la vieillesse. En outre, explique Lucien Israël, les cancers ne sont pas le résultat de hasards génétiques, mais la réexpression d'un formidable programme de survie de nos cellules, hérité des bactéries qui ont triomphé de trois milliards d'années d'agressions, antibiotiques compris.
Ce que montre ce livre, c'est qu'on doit pouvoir obtenir vis-à-vis des cancers le même effet de prévention, de freinage et de contrôle que celui obtenu dans les pays avancés vis-à-vis de l'âge. Mais pour y parvenir, il faudra modifier profondément les stratégies thérapeutiques et l'abord même de la maladie. C'est dans cette perspective que l'auteur expose ses désaccords avec les vues et les pratiques ambiantes, et formule des propositions nouvelles qui rouvrent le débat.
Membre de l'Institut, professeur émérite de cancérologie, chef du service de cancérologie du C.H.U. Avicenne de 1976 à 1995, Lucien Israël est un cancérologue de renommée internationale. Outre de nombreuses publications scientifiques, il est l'auteur notamment de Cancer, les stratégies du futur (1989), de Vivre avec un cancer (1992) et de La Vie jusqu'au bout (1995).