Le 10 juillet 2022, des médias de 42 pays, membres du Consortium international des journalistes d’investigation, publiaient les « Uber Files ».
L’enquête révèle le lobbying agressif et le mépris des lois au coeur de la stratégie d’implantation du géant américain des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) pour investir le secteur du transport public particulier de personnes dans les villes du monde entier. Les articles révèlent également qu’en France, le ministre de l’Économie de l’époque, l’actuel président de la République Emmanuel Macron, a eu nombre d’échanges avec les différents dirigeants d’Uber afin de faciliter le développement local de la plateforme.
Le 24 janvier 2023, j’obtiens la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les « Uber Files », dont je deviens la rapporteure. D’audition en audition, je découvre un authentique scandale d’État.
Mais pire encore. Les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron ont tenté de modifier l’État de droit pour imposer ce modèle dit d’« ubérisation ». Or derrière ce mot désormais courant se cache en fait un projet de société ultra régressif, un véritable suicide social collectif.
D.S.
Danielle Simonnet est députée de la 15e circonscription de Paris.
L’enquête révèle le lobbying agressif et le mépris des lois au coeur de la stratégie d’implantation du géant américain des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) pour investir le secteur du transport public particulier de personnes dans les villes du monde entier. Les articles révèlent également qu’en France, le ministre de l’Économie de l’époque, l’actuel président de la République Emmanuel Macron, a eu nombre d’échanges avec les différents dirigeants d’Uber afin de faciliter le développement local de la plateforme.
Le 24 janvier 2023, j’obtiens la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les « Uber Files », dont je deviens la rapporteure. D’audition en audition, je découvre un authentique scandale d’État.
Mais pire encore. Les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron ont tenté de modifier l’État de droit pour imposer ce modèle dit d’« ubérisation ». Or derrière ce mot désormais courant se cache en fait un projet de société ultra régressif, un véritable suicide social collectif.
D.S.
Danielle Simonnet est députée de la 15e circonscription de Paris.