Hong Kong, 2019. Une capitale au bord du gouffre regardée par le monde entier. Alors que les manifestations contre le gouvernement font rage, une étudiante se passe de l’eyeliner devant le miroir en bavardant avec sa camarade de chambre. Leurs sujets du moment ? Nourriture, vêtements, petits boulots… réserves d’eau souillées au gaz lacrymogène et téléphones détruits lors d’altercations avec la police.
Composé de dix chapitres entrecroisés autour d’une étudiante du nom de Panda, Jours de révolte brosse les espoirs, les désirs, les hésitations, la colère et l’affliction de la société
hongkongaise, livrée à la violence des armes et de la politique dans une mégapole rutilante.
Une fresque chorale et granulaire sur l’âme d’une ville au bord de la désintégration, qui questionne l’héroïsme dans un monde en tons de gris où les smartphones ont remplacé les idéaux.