La passion, la passion seule, a toujours guidé Jacek Kuron, qui a su faire de sa vie une aventure réellement fascinante, se confondant avec l'histoire de la Pologne d'après-guerre.
Educateur par vocation, Jacek Kuron s'est d'abord illustré dans cette voie en créant les Walter, ces " scouts rouges " qui vont tant déranger le pouvoir lorsque, étudiant à l'université de Varsovie, Kuron s'engagera dans un combat sans merci contre le " socialisme réel " au nom du marxisme. Il paiera de plusieurs années d'emprisonnement sa Lettre ouverte au Parti ouvrier unifié polonais rédigée en collaboration avec Adam Michnik et publiée en Occident. Tout comme il devra payer ensuite son combat pour les libertés, un combat qui conduira finalement à la naissance de Solidarnosc et à la chute de la République populaire, le paria de la veille devenant alors ministre du Travail et de la Politique sociale dans le gouvernement de Tadeusz Mazowiecki.
C'est cette aventure _ ces aventures, devrait-on dire _ que nous raconte Jacek Kuron dans la Foi et la faute. Avec une ferveur, une chaleur, une générosité fantastiques. Ce communiste convaincu, qui se battait pour la victoire de la " gauche d'Octobre " en 1956, ne voulant admettre aucune altération au dogme, défend avec la même fougue la foi chrétienne à laquelle il s'est finalement rallié dans sa quête déchirante de justice et de vérité, de ce qui donne sa véritable dimension à l'homme.
La Foi et la faute constitue, bien sûr, un document exceptionnel pour l'histoire de la Pologne contemporaine. Mais la prodigieuse personnalité de Jacek Kuron donne à ces pages pleines de vie, d'enthousiasme et de pudeur, une dimension qui dépasse _ et de beaucoup _ le simple témoignage.
Educateur par vocation, Jacek Kuron s'est d'abord illustré dans cette voie en créant les Walter, ces " scouts rouges " qui vont tant déranger le pouvoir lorsque, étudiant à l'université de Varsovie, Kuron s'engagera dans un combat sans merci contre le " socialisme réel " au nom du marxisme. Il paiera de plusieurs années d'emprisonnement sa Lettre ouverte au Parti ouvrier unifié polonais rédigée en collaboration avec Adam Michnik et publiée en Occident. Tout comme il devra payer ensuite son combat pour les libertés, un combat qui conduira finalement à la naissance de Solidarnosc et à la chute de la République populaire, le paria de la veille devenant alors ministre du Travail et de la Politique sociale dans le gouvernement de Tadeusz Mazowiecki.
C'est cette aventure _ ces aventures, devrait-on dire _ que nous raconte Jacek Kuron dans la Foi et la faute. Avec une ferveur, une chaleur, une générosité fantastiques. Ce communiste convaincu, qui se battait pour la victoire de la " gauche d'Octobre " en 1956, ne voulant admettre aucune altération au dogme, défend avec la même fougue la foi chrétienne à laquelle il s'est finalement rallié dans sa quête déchirante de justice et de vérité, de ce qui donne sa véritable dimension à l'homme.
La Foi et la faute constitue, bien sûr, un document exceptionnel pour l'histoire de la Pologne contemporaine. Mais la prodigieuse personnalité de Jacek Kuron donne à ces pages pleines de vie, d'enthousiasme et de pudeur, une dimension qui dépasse _ et de beaucoup _ le simple témoignage.