La Maison de Matriona est non seulement l’une des plus belles oeuvres d’Alexandre Soljénitsyne, mais aussi une de celles qui ont exercé la plus grande influence sur la littérature soviétique.
Kolkhozienne à la retraite, Matriona cache un coeur pur et une âme de juste. Toujours prête à rendre service malgré la misère où elle vit, elle recueille chez elle le narrateur, un instituteur de retour des camps qui va trouver dans son isba la Russie des profondeurs, une Russie humble et encore imprégnée de christianisme. Le tragique pénètre dans le récit lorsque apparaît le beau-frère de Matriona, Thaddée, un vieillard rapace qui jadis a été son fiancé…
Cette chronique naïve au lyrisme populaire signifia pour la Russie le début d’une quête de ses racines qui avaient été volontairement détruites par la révolution.
Dans Incident à la gare de Kotchétovka, le lieutenant Zotov, adjoint du commissaire d’une grande gare de triage pendant la Seconde Guerre mondiale, voit surgir au milieu des convois de soldats hagards un homme affable, en civil, qui a perdu ses papiers militaires. Zotov est conquis par ses bonnes manières. Mais peu à peu, le doute s’insinue…
Dans ce texte encore assez marqué par l'ère soviétique perce une compassion contraire à l’esprit du « réalisme socialiste ».
Kolkhozienne à la retraite, Matriona cache un coeur pur et une âme de juste. Toujours prête à rendre service malgré la misère où elle vit, elle recueille chez elle le narrateur, un instituteur de retour des camps qui va trouver dans son isba la Russie des profondeurs, une Russie humble et encore imprégnée de christianisme. Le tragique pénètre dans le récit lorsque apparaît le beau-frère de Matriona, Thaddée, un vieillard rapace qui jadis a été son fiancé…
Cette chronique naïve au lyrisme populaire signifia pour la Russie le début d’une quête de ses racines qui avaient été volontairement détruites par la révolution.
Dans Incident à la gare de Kotchétovka, le lieutenant Zotov, adjoint du commissaire d’une grande gare de triage pendant la Seconde Guerre mondiale, voit surgir au milieu des convois de soldats hagards un homme affable, en civil, qui a perdu ses papiers militaires. Zotov est conquis par ses bonnes manières. Mais peu à peu, le doute s’insinue…
Dans ce texte encore assez marqué par l'ère soviétique perce une compassion contraire à l’esprit du « réalisme socialiste ».