" Evêques de France, écrit André Frossard dans son nouveau libelle, vous n'avez qu'un seul parti à prendre, le parti de Dieu, et vous nous donnez depuis quelque temps un christianisme dévitalisé, dépouillé de ses mystères et de ses miracles, réduit à la sociologie et à l'histoire, et qui est à la religion ce que le centrisme est à la politique. Vous multipliez les concessions à la mode intellectuelle, les compromis avec le monde; or le monde qui vit dans l'angoisse et la pénurie spirituelle, le monde qui a eu des espérances et n'a plus que des désillusions, attend de vous des raisons de croire, et votre timidité ne lui fournit que des raisons de douter. Vous parlez de moins en moins comme saint Paul, et de plus en plus comme un sénateur centriste. Sur quoi l'auteur, qui a passé sa vie à défendre l'Eglise, a quelques remarques à vous faire. "
Et il le fait sur le ton qui est le sien.
Et il le fait sur le ton qui est le sien.