À quoi rime cette histoire de « 200 clitoris » ? Et pourquoi le nom de Marie Bonaparte lui est-il attaché ?
« Deux cents clitoris », c’est l’échantillon que la princesse de Grèce dit avoir constitué pour son étude morphologique destinée à valider sa thèse sur la frigidité féminine : contre la théorie de Freud sur la sexualité, elle entend démontrer en 1924 dans son article « scientifique » signé A. E. Narjani que les causes en sont anatomiques.
Marie Bonaparte sait que Freud tentera de défendre sa théorie. Elle souhaite en découdre avec lui. Il foncera dans le piège.
À la manière d’une enquête policière, psychanalytique et littéraire, Alix Lemel raconte ce qui s’est joué dans la troublante relation entre Marie Bonaparte et Freud.
Alix Lemel n’est pas psychanalyste et ne connaît Freud et Marie Bonaparte que par les livres. Sa curiosité l’entraîne à s’étonner de petits détails qui lui paraissent sonner faux. Elle s’attache à comprendre (ou à imaginer) ce qu’ils peuvent dissimuler. Les 200 clitoris de Marie Bonaparte est son premier livre publié.