Dans Ni le soleil ni la mort, jeu de piste sous forme de dialogues, Peter Sloterdijk renoue avec le style nerveux et la simplicité d'expression qui avaient fait le succès d'Essai d'intoxication volontaire (Calmann-Levy, 1999). Il poursuit le fil d'Ariane qui traverse l'ensemble de son oeuvre, dévoile les motivations existentielles et métaphysiques de ses explorations et explique les grands thèmes de ses livres, notamment de sa trilogie Sphères.
Pour l'auteur, il est temps de passer d'une philosophie rationnelle et vitrifiée à une pensée en mouvement, imprégnée de l'anthropologie de la poésie et de l'art, de la relation créatrice entre l'âme humaine et l'univers. Une philosophie des sphères donc, qui permet d'intégrer la technique à notre propre évolution, de la maîtriser et de la rendre compatible avec notre environnement naturel et social.
Ni le soleil ni la mort nous fait partager une énergie spéculative qui évalue toutes les dimensions de l'existence en rapport avec les mutations du monde.
Peter Sloterdijk s'est fait remarquer en France, depuis plusieurs années, pour sa réflexion audacieuse et inédite (Critique de la pensée cynique, Christian Bourgois, Règles pour le parc humain, Si l'Europe s'éveille, Mille et une nuits, Bulles, premier tome de la trilogie Sphères, Pauvert). Ses essais, parfois polémiques, toujours profonds et déconcertants, séduisent des lecteurs de plus en plus nombreux.
« (...) la plus ambitieuse et la plus originale description phénoménologique de l'être-au-monde jamais tentée depuis Etre et Temps ».
Aude Lancelin, Le Nouvel Observateur
A propos de Sphères I