" Aujourd'hui, j'entreprends à nouveau cette ascension, sur un chemin que je connais par coeur, mais, cette fois, sans nul conseiller, journaliste, photographe ou hélicoptère. J'ai faussé compagnie au monde entier et laisse vaguer ma pensée...
Sur le P.S. _ le rendrai-je dans l'état dans lequel je l'ai trouvé? Sur de Gaulle, mon seul rival, avec qui je n'ai cessé de dialoguer et a qui je disais, hier encore: je vous ai compris! Sur l'Europe que Kohl, qui me tenait amoureusement par la main devant Verdun, est en train de brader par derrière. Sur Gorbatchev, qui bouleverse un jeu que je voudrais tout de même bien essayer de réguler avec lui.
Je suis seul, heureux et libre...
Je n'ai plus rien à prouver; il faudrait même une énorme pression populaire pour que je songe à me représenter encore une fois.
En attendant, je regarde d'un oeil placide les intrigues de mes prétendus dauphins, les convulsions de la droite, la montée des extrémismes, et je me dis qu'il y a encore beaucoup de pain sur la planche. Vous saurez pourquoi, en tout cas, j'ai décidé de ne jamais m'ennuyer: car moi, contrairement à mon illustre prédécesseur, le septième jour, je ne me repose pas: je médite...
Voici le résultat. ".
Sur le P.S. _ le rendrai-je dans l'état dans lequel je l'ai trouvé? Sur de Gaulle, mon seul rival, avec qui je n'ai cessé de dialoguer et a qui je disais, hier encore: je vous ai compris! Sur l'Europe que Kohl, qui me tenait amoureusement par la main devant Verdun, est en train de brader par derrière. Sur Gorbatchev, qui bouleverse un jeu que je voudrais tout de même bien essayer de réguler avec lui.
Je suis seul, heureux et libre...
Je n'ai plus rien à prouver; il faudrait même une énorme pression populaire pour que je songe à me représenter encore une fois.
En attendant, je regarde d'un oeil placide les intrigues de mes prétendus dauphins, les convulsions de la droite, la montée des extrémismes, et je me dis qu'il y a encore beaucoup de pain sur la planche. Vous saurez pourquoi, en tout cas, j'ai décidé de ne jamais m'ennuyer: car moi, contrairement à mon illustre prédécesseur, le septième jour, je ne me repose pas: je médite...
Voici le résultat. ".