La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
La mécanique qu’il met en place, soutenue par un humour décapant, des citations de Simone de Beauvoir et l’invention d’un meurtre, est irrésistible. Coup de coeur du printemps.
Une enquête scrupuleuse et novatrice.
Fils d’un député communiste, l’auteur se rappelle ses jeunes années à Montluçon, ville ouvrière, cité antique. Un roman puissant.
Avec un humour corrosif et une plume acérée, l’auteur se glisse dans la peau et la tête de cette femme, et raconte comment sa vengeance se met en place. Un roman réjouissant, admirablement orchestré.