« C’est une idée que je mûris depuis longtemps. Il y a de nombreuses années, j’ai été marquée par la lecture du "Camp des Saints" de Jean Raspail. Et un jour, en observant la Méditerranée métamorphosée en cimetière à chaque naufrage de migrants, je me suis dit : Et si demain tout s’inversait ? Et si le réfugié devenait l’européen ? En février dernier, deux ans après la guerre en Ukraine, Ursula von der Leyen jugeait “La menace d’une guerre n’est peut-être pas imminente, mais elle n’est pas impossible. Les risques ne doivent pas être exagérés mais nous devrions y être préparés.” » Sonia Mabrouk