Fils d’un député communiste, l’auteur se rappelle ses jeunes années à Montluçon, ville ouvrière, cité antique. Un roman puissant.
Un polar sans fioriture, efficace et sans concession, qui décrit bien aussi les difficultés de ce travail quotidien de policier.
Ce livre représente un joyeux héritage, tant, à l’instar de la cinquantaine d’oeuvres qu’il réunit, il crépite d’énergie, d’invention et d’intelligence.
La mécanique qu’il met en place, soutenue par un humour décapant, des citations de Simone de Beauvoir et l’invention d’un meurtre, est irrésistible. Coup de coeur du printemps.
Une pure merveille.
Mon fantôme, une fiction subtile et pleine d’esprit sur le paysage français de la fin des années 2010. L’élégance de la distance et de l’humour pour évoquer une foule
de préoccupations et maux contemporains.
Une intrigue aux petits oignons, relevée d'une piquante pointe d'humour. Un vrai régal de fin d'année.
Navarre raconte avec malice et talent le destin de Jean-Claude Navarre, un président centriste mou, élu faute de mieux « comme tous les présidents de la République aujourd’hui», biberonné à l’utopie du vivre-ensemble et qui entend sauver la République en fondant une religion d’État à mi-chemin entre l’athéisme et la start-up nation.
Sans en exagérer la tristesse, il y a dans Gare Saint-Lazare une teinte légère de crépuscule, balancée par une sorte de nonchalance mélancolique parfois singulièrement gaie, comme un sourire du style, la merveille de l’écriture au service de la vie.