Fils d’un député communiste, l’auteur se rappelle ses jeunes années à Montluçon, ville ouvrière, cité antique. Un roman puissant.
Un polar sans fioriture, efficace et sans concession, qui décrit bien aussi les difficultés de ce travail quotidien de policier.
Ce livre représente un joyeux héritage, tant, à l’instar de la cinquantaine d’oeuvres qu’il réunit, il crépite d’énergie, d’invention et d’intelligence.
Dans un premier essai aussi brillant que foisonnant, l’écrivaine et podcasteuse afro-queer-féministe Douce Dibondo analyse en profondeur la charge raciale et le silence qui l’entoure.
La Peau sur la table n’est pas le simple constat d’une impuissance : c’est une élégie sèche, d’un lyrisme contenu, d’un style éblouissant, si rare, regain virtuose de la veine réaliste d’un Flaubert, d’un Aymé.
Navarre raconte avec malice et talent le destin de Jean-Claude Navarre, un président centriste mou, élu faute de mieux « comme tous les présidents de la République aujourd’hui», biberonné à l’utopie du vivre-ensemble et qui entend sauver la République en fondant une religion d’État à mi-chemin entre l’athéisme et la start-up nation.
Mon fantôme, une fiction subtile et pleine d’esprit sur le paysage français de la fin des années 2010. L’élégance de la distance et de l’humour pour évoquer une foule
de préoccupations et maux contemporains.
Une intrigue aux petits oignons, relevée d'une piquante pointe d'humour. Un vrai régal de fin d'année.
Un essai dense, fruit d'une centaine d'interviews, qui analyse la visibilité des personnes LGBT dans le paysage politique.
Qu’importe la madeleine, pourvu qu’elle convoque les fantômes : car de cet anodin, l’auteur tisse bientôt une magnifique symphonie du souvenir.