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Un écrivain accompagne vers la mort la seule femme qu’il ait aimée, atteinte d’un cancer. Ayant renoncé à bâtir avec elle une vie de couple «  classique  », parce qu’il voulait se consacrer à la littérature, il lui offre néanmoins avec ce livre la plus belle preuve d’amour dont un écrivain soit capable.
Rejetons de la seconde guerre mondiale, un mur invisible les a toujours séparés. Son père à elle, français, s’était engagé dans la SS  ; son père à lui était juif d’Afrique du nord. Les enfants sont-ils inconsciemment hantés par les fantômes de leurs parents, par les spectres de l’Histoire  ? Elle meurt lentement d’un cancer. Il l’accompagne dans son agonie jusqu’à son dernier soupir. Et cependant, il tente de se souvenir, de reconstituer ce qu’a été leur vie de couple secrètement désuni, leur jeunesse d’étudiants faisant la fête dans un Paris aujourd’hui disparu et se croyant heureux malgré tout.
 
Avec ce roman, Morgan Sportès nous donne une sorte de Roméo et Juliette de l’ère moderne, revu par Sigmund Freud. Il construit ici un «  tombeau  » à une femme qu’il n’a pas su aimer, lui offrant, paradoxalement, une ultime preuve d’amour  : posthume.
 
Morgan Sportès est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, traduits dans de nombreux pays. Parmi ceux-ci, L’appât (Le Seuil, 1990) a fait l’objet d’une adaptation cinématographique par Bertrand Tavernier en 1995 (récompensée par un Ours d’or à Berlin) et Tout, tout de suite (Fayard, 2011) a reçu le Prix Interallié.