« L'idée m'est venue de me volontairement imposer une corvée bien autrement pénible que les corvées militaires, et, malgré la chaleur, un beau matin, je suis parti à pied, sac au dos, de Marlotte à Bourbon-l'Archambaud. »
Mais après plus de deux cent cinquante kilomètres parcourus en cinq jours, la chronique de cette randonnée pédestre est loin de chanter les vertus du plein air. En guise de souvenirs, Octave Mirbeau ne récolte au cours de l'été 1884 que de dérisoires trouvailles entomologiques (une cicindèle endormie, un papillon mort) et quelques échantillons de grotesque social (du piou-piou de Montargis aux commis voyageurs de Briare) : la marche n'est pas le fait de ce tempérament bouillant et impétueux qui en supporte mal les lenteurs !
Mais après plus de deux cent cinquante kilomètres parcourus en cinq jours, la chronique de cette randonnée pédestre est loin de chanter les vertus du plein air. En guise de souvenirs, Octave Mirbeau ne récolte au cours de l'été 1884 que de dérisoires trouvailles entomologiques (une cicindèle endormie, un papillon mort) et quelques échantillons de grotesque social (du piou-piou de Montargis aux commis voyageurs de Briare) : la marche n'est pas le fait de ce tempérament bouillant et impétueux qui en supporte mal les lenteurs !