La plume sobre de Jose Ando, son sens de la description diffusent le sentiment d’un Tokyo inquiétant, anonyme et dense, impeccable en apparence, mais qui recèle une violence latente.
Des bas mondes de Marseille à ceux de Paris, un premier roman empathique qui prend aux tripes.
507 romans, dont 366 en français sont attendus pour cette rentrée littéraire d'hiver 2025. Comment s'y retrouver ? Vanity Fair vous présente ses premiers coups de coeur. Alerte premier roman uppercut. Ouvrir Carnes, c’est accepter de voir l’aiguille de la boussole morale et de la bien-pensance trembler.
Matthieu Arnold, spécialiste alsacien du protestantisme, consacre une ample biographie à Albert Schweitzer. Ce solide rend tangible l’extraordinaire puissance de travail du Nobel de la paix alsacien, 150 ans après sa naissance le 14 janvier 1875.
Mêlant l'iconoclastie décapante d'une Virginie Despentes à la verve électrique d'un Guillaume Dustan, la primo-romancière entre en beauté sur le ring de la littérature comme poésie de combat. Et, avec ce roman savamment punk, nous met KO.
Simple soldat à Valmy, bagnard à Brest, mouchard puis policier de Napoléon et de Louis XVIII, il a inspiré Balzac, Hugo, Dumas. Un ouvrage démêle le faux du vrai dans ce destin hors norme.
La lecture de ce livre est étonnamment réjouissante, parfois surprenante, tant les auteurs nous montrent comment la mort "nourrit la vie, la pensée, la création artistique, et que, comme l'affirmait Malraux, elle peut être surmontée par le génie et la beauté."
Qu'est-ce qui pousse ces femmes à s'enticher d'assassins d'enfants, de braqueurs ou de tueurs en série ? À travers les témoignages de Sandrine, Élisabeth, Sofia, Marie…qui jalonnent son enquête, Valérie Benaïm nous éclaire sur leurs motivations et leurs personnalités et, au-delà, interroge l'essence du désir féminin.
Elle n’a que 23 ans et, pourtant, une plume acide et un style corrosif totalement décapant. Esther Teillard passe à la moulinette autant la misogynie indécrottable des hommes que les mœurs de ses copines bien moins libérées qu’elles ne le prétendent.
L’autrice, collaboratrice de France-Culture et d’« Art Press », dresse un état des lieux désespérant d’un monde gangrené par le sexisme.
Le premier grand roman sur les cagoles. Une énergie qui mêle désir et violence, inextricablement.
Les écrivains ont souvent du mal à mourir clairement. C’est ce que l’on ressent en lisant l’excellent Je viens mourir chez toi, coécrit par Sophie Vanden Abeele-Marchal et Frédéric Rouvillois.
À travers le regard d’une adolescente qui quitte sa ville natale pour découvrir un nouvel univers à Cergy, l’autrice offre un portrait saisissant des inégalités et violences sexistes.
La mort de l'enseignement des langues anciennes n'émeut plus personne, même celles et ceux qui les aiment et se sont résignés. On est donc heureux d'apprendre qu'un triumvirat d'enseignants s'empare du sujet pour une dernière tentative de sauvetage.
Dans un essai exigeant et fouillé, Douce Dibondo analyse les origines et le poids de la charge raciale qui pèse sur les épaules des personnes racisées.